Sea Horse: un articolo sull’avvio di un programma di controllo dell’immigrazione nei paesi d’origine, finanziato dall’UE (fr)
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Programme de "contrôle de l'immigration clandestine à l'origine" avec financement européen et collaboration marocaine

L'Union Européenne lancera un programme de lutte contre l'immigration clandestine à l'origine, dont la mise en oeuvre à été confiée à l'Espagne, en collaboration avec des pays émetteurs et de transit des immigrés clandestins, essentiellement le Maroc, a-t-on appris mercredi de source officielle à Madrid.





Le projet, dénommé "Sea Horse", a été présenté à Madrid par le ministre espagnol de l'intérieur, José Antonio Alonso, qui a expliqué que l'objectif principal est de "renforcer la coopération entre les pays d'origine, de transit, et de destination" de l'immigration clandestine pour une lutte plus efficace à l'origine contre les mafias du trafic des êtres humains. Ainsi, le responsable espagnol a annoncé un renforcement des patrouilles mixtes de contrôle des côtes entre la Garde Civile espagnole et la Gendarmerie Royale marocaine, l'échange d'officiers de liaison et le lancement de patrouilles mixtes avec les gardes-côtes mauritaniens. L'île de Fuerteventura, dans l'archipel des Canaries, accueillera les officiers de liaison marocains et mauritaniens, alors que d'autres officiers de liaison marocains seront affectés à Almeria, un port de l'Est de l'Espagne, a indiqué le ministre, précisant que le programme bénéficie d'un financement "initial" de deux (2) millions d'euros et que sa mise en oeuvre a été confiée à la Garde Civile. Etalé sur trois ans (2006-2008), le programme, qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative européenne "Routes Migratoires", est mené en collaboration entre l'Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Cap Vert, le Sénégal, l'Italie, l'Allemagne, le Portugal, la France et la Belgique. Le projet vise, à travers l'appui financier du programme communautaire AENEAS, à établir dans les pays affectés par le phénomène de l'immigration clandestine des "politiques efficaces de prévention du trafic des êtres humains", à "développer des relations de dialogue sur les questions migratoires avec le Maghreb et l'Afrique Subsaharienne" et à "appuyer et impliquer le Maroc, la Mauritanie, le Cap Vert et le Sénégal" dans la lutte contre ce phénomène. Le ministre espagnol a également annoncé la création, dans le cadre de ce programme, de Centres régionaux de surveillance maritime dans les villes espagnoles de Las Palmas, aux îles Canaries (Atlantique), Algesiras, dans le sud (Détroit de Gibraltar), et Valence, dans l'est du pays (Méditerranée), avec un Centre national de coordination à Madrid.

Des réunions annuelles Europe-Afrique sont prévues, avec la participation d'Europol, de la Commission Européenne et de l'Agence européenne de contrôle des frontières extérieures (FRONTEX).

Des sessions de formation seront organisées au profit des officiers directement impliqués dans la lutte contre l'immigration clandestine dans les pays africains concernés. A la question de savoir si l'Union Européenne s'est décidée enfin à déloquer l'aide de 40 millions d'euros promise depuis trois au Maroc pour l'aider à lutter contre l'immigration clandestine, le responsable espagnol s'est contenté de dire que "toutes les décisions nécessaires ont été prises par l'Union pour débourser cette aide". A relever qu'en 2005, 11.797 immigrés clandestins seulement ont pu atteindre les côtes espagnoles à bord de pateras (embarcations de fortunes), contre 15.675 en 2004, soit une baisse de 24,7 PC, la plus importante diminution depuis 1999.

Cette baisse a été plus notable pour les Iles Canaries qui ont enregistré une réduction de 43,43 PC du nombre des clandestins arrivés à l'archipel à bord de pateras. Cette baisse s'ajoute à une réduction de 18 PC en 2004.

Le ministère espagnol de l'intérieur attribue ces résultats à "l'intensification de la collaboration avec le Maroc, essentiellement à travers l'échange d'informations et le renforcement des patrouilles communes", ainsi qu'aux "mesures prises par le ministère de l'intérieur, dont le Système intégral de surveillance extérieure (SIVE)".

En 2006, le gouvernement espagnol a prévu un budget de 30 millions d'euros pour renforcer le SIVE, un réseau de radars plantés le long des côtes sud de l'Espagne et une partie des côtes canariennes.

A toutes ces actions, s'ajoute l'intensification de l'échange d'informations avec les pays de l'Afrique de l'Ouest sur les activités des mafias qui utilisent des bateaux "négriers" pour le transport d'un grand nombre de clandestins vers les Iles Canaries, ajoute le ministère.

Publié le: 01/03/2006


Amis et Familles des Victimes de l'Immigration Clandestine Centre Mig.com



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